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RESUME

Introduction : L’alimentation de rue est devenue une réalité évidente intégrée dans l’habitude alimentaire des populations. Objectif : L’objectif de cette recherche est d’analyser les impacts de la restauration de la rue sur la santé des populations dans la Commune d’Abomey-Calavi. Méthodologie : La méthodologie adoptée, est basée essentiellement sur la recherche documentaire et les travaux de terrain réalisés essentiellement auprès de 385 personnes constituées des consommateurs, des vendeurs et vendeuses, des agents de santé, des autorités municipales, etc. Le traitement des données a été réalisée de deux manières à savoir : le traitement manuel et le celui à base de logiciels. Ainsi, dans un premier temps, en ce qui concerne le traitement manuel, on a procédé au contrôle du bon remplissage des questionnaires. Puis, s’en suit le traitement avec des logiciels. A ce niveau, les données sont insérées dans le logiciel SPSS pour permettre la détermination des statistiques surtout les fréquences. Résultats : Les résultats obtenus montrent qu’en dehors des eaux de rinçage et du tchapalo, les coliformes totaux et fécaux, germes responsables des maladies diarrhéiques, dénombrés dans tous les aliments sont à moins de 0.1 micro-organisme. Pour les eaux de rinçage, les coliformes fécaux varient de 21.102 à 2,3.106, les coliformes totaux 2,3.103 à 9.106. La salmonella-shiguellia, germe responsable de la fièvre typhoïde est absente dans tous les prélèvements. La restauration de rue peut être à l’origine de divers troubles chez le consommateur. En effet, la fièvre typhoïde et paratyphoïde ; les parasitoses intestinales ; la brucellose et les hépatites à virus sont entre autres les maladies les plus fréquentes chez les consommateurs des aliments de rue dans la Commune d’Abomey-Calavi. Par ailleurs, il faut signaler que 85 % des commerçants ne possèdent pas de certificats médicaux, contre 15 % qui en bénéficient. La manipulation des aliments est directement faite à la main des restaurateurs et plus 26 % d'entre eux affirment porter leurs bagues pendant la vente des plats. Au vu de ces résultats, il est nécessaire d’améliorer les conditions d’hygiène par une plus grande implication des services officiels intervenant dans le contrôle, une sensibilisation des personnels des cuisines aux règles élémentaires d’hygiène, et par la mise sur pied d’un programme de nettoyage désinfection des locaux et du matériel.
Mots clés : Abomey-Calavi ; restauration de rue ; hygiène ; risque sanitaire, aliments

ABSTRACT

Background: Street food has become an obvious reality integrated into the food habit of populations. Objective: The objective of this research is to analyze the impacts of street restoration on the health of populations in the Municipality of Abomey-Calavi. Methods: The methodology adopted is based essentially on documentary research and field work carried out mainly with 385 people consisting of consumers, sellers, health workers, municipal authorities, etc. The data processing was carried out in two ways, namely: manual processing and software-based processing. Thus, initially, with regard to the manual processing, the proper filling of the questionnaires was checked. Then, the treatment with software follows. At this level, the data are inserted into the SPSS software to allow the determination of statistics, especially the frequencies. Results: The results obtained show that, apart from the rinsing waters and the chapalo, the total and faecal coliforms, germs responsible for diarrheal diseases, counted in all foods are less than 0.1 microorganisms. For the rinsing waters, the fecal coliforms vary from 21.102 to 2.3.106, the total coliforms 2.3.103 to 9.106. Salmonella-shiguellia, the germ responsible for typhoid fever, is absent in all samples. Street catering can be the cause of various disorders in the consumer. Indeed, typhoid and paratyphoid fever; intestinal parasitoses; brucellosis and viral hepatitis are among others the most frequent diseases among street food consumers in the Municipality of Abomey-Calavi. In addition, it should be noted that 85% of merchants do not have medical certificates, against 15% who benefit from them. The handling of the food is directly done by the hand of the restaurateurs and more than 26% of them claim to wear their rings during the sale of the dishes. In view of these results, it is necessary to improve the hygienic conditions by a greater involvement of the official services intervening in the control, a sensitization of the kitchen staff to the elementary rules of hygiene, and by the establishment of a disinfection cleaning program of the premises and equipment.
Keywords: Abomey-Calavi ; street catering; hygiene ; health risk, food