ARCHIVE

ABSTRACT

Background: Cameroon is the fifth important cocoa production area of the world. Dieback disease is actually one of the major constraints in cocoa orchards in Cameroon. Information about the real causes of that disease is essential to better understanding the epidemiology and, thus to develop integrated control strategies. Objectives: This study was done, to get baseline data on dieback, its prevalence and incidence in the bimodal humid forest zone of Cameroon. Methods: Survey was carried out in Ndikinimeki, Ntui and Okola, three subdivisions of the Center Region. Thirty-three cocoa plantations in eleven villages were sampled. Data were collected from survey and field observations using the appropriate conventional methods. In each village, twenty five cocoa farmers were interviewed. Laboratory analysis of diseased plant materials were done to identify the causal agents of dieback. Results: The results showed that, dieback is present in all the studied sites. According to interviewed farmers, the prevalence of dieback is 32, 92 and 93 % respectively in Okola, Ntui and Ndikinimeki. Disease incidence in cocoa farms varied at 13.9 % in Okola, 22.7 % in Ntui and 24.8 % in Ndikinimeki. However, number of cocoa trees affected per hectare depended of the age of plantation, cocoa variety cultivated, shade trees, and field crop management. Symptoms of disease observed on cocoa trees were similar to those of dieback after conferring with the descriptions of others authors. On the basis of morphological and cultural characters, the isolates were identified as belonging to the species, Lasiodiplodia theobromae and other pathogen collected in roots of infected plants was identified as Fusarium sp. Conclusion: Prevalence and incidence of the dieback disease suggests that, cocoa dieback represents a threat to Cameroonian cocoa orchards productivity and longevity. Control and management strategies should be implemented urgently as means to prevent and ⁄ or reduce the incidence of cocoa dieback. Determination of correct role’s pathogens associated with dieback disease is essential for the establishment of an adequate control method.
Keywords: Theobroma cacao, Dieback disease, Prevalence, incidence, causal agents.

RESUME

Contexte : Le Cameroun est le cinquième producteur mondial du cacao. Le dieback du cacaoyer est actuellement l’une des contraintes majeures dans les plantations cacaoyères du Cameroun. Les informations sur les véritables causes de cette maladie sont indispensables pour mieux comprendre l’épidémiologie et ainsi développer des mesures de lutte. Objectifs : Cette étude a été réalisée dans le but de mieux connaître la maladie et ainsi évaluer sa prévalence et son incidence dans la Région du centre Cameroun, zone forestière à pluviométrie bimodale. Méthodes : Les travaux ont été menés dans les arrondissements de Ndikinimeki, Ntui et Okola de la Région du centre. Au total, 33 plantations dans 11 villages ont été échantillonnées. Les données ont été collectées à partir des fiches d’enquêtes et des observations de la maladie en champ utilisant les méthodes conventionnelles appropriées. Dans chaque village, 25 planteurs de cacaoyers ont été interviewés. Les analyses au laboratoire des organes de plantes malades ont été menées pour identifier les agents responsables du dieback. Résultats : Les résultats ont montré que le dieback est présent dans tous les sites d’étude. Les enquêtes auprès des paysans montrent que la prévalence du dieback est de 32, 92 et 93 % respectivement à Okola, Ntui et Ndikinimeki. L’incidence de la maladie dans les cacaoyères variait de 13,9 % à Okola, 22,7 % à Ntui et 24,8 % à Ndikinimeki. Le nombre de pieds atteints de dieback à l’hectare était cependant fonction de l’âge de la plantation, de la variété de cacaoyer cultivée, de l’ombrage, de l’entretien général des plantations et des traitements utilisés. Les symptômes de la maladie observés sur les plants de cacaoyers étaient similaires à ceux du dieback après une confrontation avec des descriptions de certains auteurs. Sur la base des caractéristiques morphologiques des colonies et les observations microscopiques des échantillons incubés, les isolats étudiés ont été identifiés comme des champignons appartenant à l’espèce Lasiodiplodia theobromae et un autre groupe de pathogène collecté dans les racines des plantes infectées étaient identifiés comme des Fusarium sp. Conclusion : La prévalence et l’incidence du dieback suggèrent que soient proposées, des stratégies de lutte spécifiques et durables contre cette maladie. La détermination du rôle exact des pathogènes associés au dieback du cacaoyer est essentielle pour la mise sur pied d’une méthode de lutte adéquate.
Mots clés : Theobroma cacao, Dieback, Prévalence, incidence, agents responsables, Cameroun.