American Journal of Innovative Research and Applied Sciences. ISSN 2429-5396 I www.american-jiras.com
ORIGINAL ARTICLE
CARACTÉRISATION MORPHOLOGIQUE DES RÔNIERS (BORASSUS SPP.) DU CENTRE-EST, CENTRE-OUEST ET CENTRE-SUD DE LA CÔTE D’IVOIRE
MORPHOLOGICAL CHARACTERIZATION OF PALMYRA PALM (BORASSUS SPP.) OF THE CENTRE-EAST, CENTRE-WEST AND CENTRE-SOUTH IN
CÔTE D’IVOIR
| Moroh Joseph Akaza *1 | Konan Sévérin Mlan 2 | Doffou Sélastique Akaffou 1 | et | Bosson Romain Gnamou 1 |
1. Université Jean Lorougnon Guédé | UFR Agroforesterie | Département Génétique Biologie Physiologie | Laboratoire d’amélioration de la production agricole | Daloa | Côte d’Ivoire |
2. Université Jean Lorougnon Guédé | Département de Sociologie - Anthropologie | Daloa | Côte d’Ivoire |
| Received August 12, 2022 | | Accepted September 18, 2022 | | Published September 25, 2022 | | ID Article | Moroh–Ref3-ajiras120922 |
RESUME
Contexte: Le rônier est très exploité par de nombreuses populations en Côte d’Ivoire. La connaissance des caractéristiques morphologiques d’une telle ressource génétique est l’une des informations de première importance pour la planification de son exploitation et de sa gestion durable. Or, celles-ci ne sont pas connues en Côte d’Ivoire. Objectif: Ainsi, cette étude a-t-elle visé à caractériser la variabilité morphologique de trois pools de rôniers qui sont Borassus aethiopum des régions du N’zi au Centre-Est, du Bélier et de l’Agnéby-Tiassa au Centre-Sud, Borassus akeasssii des régions de la Marahoué et du Haut-Sassandra au Centre-Ouest et les rôniers d’une zone de transition entre les zones abritant ces deux espèces. Méthodes: Alors, ont été collectées, des données relatives aux stipes, aux feuilles et aux fruits, décrites statistiquement et soumises à analyses de variane. Résultats: Il ressort des analyses des données collectées que, d’une part, pour 13 des 15 paramètres considérés, ces rôniers présentent d’importantes variabilités et, d’autre part, sont assez hétérogènes (15 % ≤ CV < 26 %) pour neuf paramètres et fortement hétérogènes (26 % ≤ CV ≤ 43,18 %) pour quatre paramètres et en conséquence présentent des différences hautement significatives (p < 1 %). Ainsi, Borassus aethiopum et Borassus akeassii ont présenté quasiment la même masse moyenne de fruit (environ 1200 g). Aussi, la circonférence du stipe, la longueur et la largeur du pétiole, le nombre de fruits par grappe sont, en valeurs moyenne et maximale, plus élevés chez Borassus akeassii. De même, la hauteur de la plante, la circonférence équatoriale du fruit, le diamètre polaire et le diamètre équatorial du fruit, la masse du fruit sont, en valeurs moyenne et maximale, plus élevés dans le pool de rôniers de la zone de transition. Conclusion: Ces dernières observations suscitent des investigations pour la vérification d’une éventuelle fécondation entre Borassus aethiopum et Borassus akeassii qui pourrait engendrer les rôniers de la zone de transition. Ces informations serviront à l’exploitation et la gestion durables du rônier.
Mots-clés: Rônier, Borassus aethiopum, Borassus akeassii, caractéristiques morphologiques, Côte d’Ivoire.
ABSTRACT
Background: The palmyra palm is highly exploited by many populations in Côte d'Ivoire. Knowledge of the morphological characteristics of such a genetic resource is one of the most important pieces of information for planning its exploitation and sustainable management. However, these characteristics are not known in Côte d'Ivoire. Objective: Thus, this study aimed to characterize the morphological variability of three pools of palmyra palms which are Borassus aethiopum from the regions of N'zi in the Centre-East, Bélier and Agnéby-Tiassa in the Centre-South, Borassus akeasssii from the regions of Marahoué and Haut-Sassandra in the Centre-West and the palmyra palms from a transition zone between the zones hosting these two species. Methods: Then, data relating to stems, leaves and fruits were collected, statistically described and subjected to analyses of variance. Results: It emerges from the analyzes of the data collected that, on the one hand, for 13 of the 15 parameters considered, these palmyra palms show significant variability and, on the other hand, are quite heterogeneous (15 % ≤ CV < 26 %) for nine parameters and highly heterogeneous (26 % ≤ CV ≤ 43.18 %) for four parameters and consequently show highly significant differences (p < 1 %). Thus, Borassus aethiopum and Borassus akeassii presented almost the same average fruit mass (about 1200 g). Also, the circumference of the stipe, the length and the width of the petiole, the numbers of fruits per cluster are, in average and maximum values, higher in Borassus akeassii. Similarly, plant height, fruit equatorial circumference, fruit polar diameter and equatorial fruit diameter, fruit mass are, in mean and maximum values, higher in the palmyra palms pool of the transition zone. Conclusion: These last observations give rise to investigations for the verification of a possible fertilization between Borassus aethiopum and Borassus akeassii which could generate the palmyra palms of the transition zone. These informations will be used for the sustainable exploitation and management of the palmyra palm.
Keywords: Palmyra palm, Borassus aethiopum, Borassus akeassii, morphological characteristics, Côte d’Ivoire.
1. INTRODUCTION
Le rônier (Borassus spp.) est rencontré dans les écosystèmes forestiers et agraires intertropicaux [1, 2] où il joue d’importants rôles environnementaux et agroforestiers [3, 4, 5, 6, 7]. Cinq espèces sont connues occupant des zones écoclimatiques différenciées [1-8-2-9]. Le rônier possède un potentiel considérable par les nombreux produits et usages qu’il offre à partir de ses différentes parties (racines, faux-tronc ou stipe, feuilles, bourgeons, fleurs, fruits, graines, coques de noix) [10]. Est-il, ainsi, exploité dans divers domaines [11] et procure des revenus assez substantiels contribuant à l’amélioration du niveau de vie des populations [12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19]. Dès lors, il apparaît indispensable de connaître les caractéristiques des peuplements et des différentes parties de la plante pour tirer le meilleur profit de son exploitation. En Afrique de l’Ouest, deux espèces, Borassus aethiopum Martius et Borassus akeassii Bayton, Ouédraogo & Guinko, sont présentes [8-2]. Ces deux espèces diffèrent par des caractéristiques qualitatives [20, 21-9] et quantitatives [21]. Dans certains pays, notamment le Burkina Faso, ces caractéristiques quantitatives et morphologiques sont connues [21-8]. En Côte d’Ivoire, B. aethiopum a été assez étudiée dans le Centre-Est et le Centre-Sud sous les aspects populationnels [22, 23], biochimiques [24, 25, 26, 27] et socio-économiques [28, 29, 30, 31]. Concernant B. akeassii; seulement sa présence est signalée [20-32], notamment dans le Centre-Ouest [33, 34]. Ces deux espèces occupent des zones écoclimatiques différentes [20-33, 34]. Ce facteur zone écoclimatique et l’espèce, en combinaison, engendreraient conséquemment des caractéristiques morphologiques différentes qui n’ont, cependant, fait l’objet d’aucune investigation. Même si cela apparaît être une évidence que les rôniers d’espèces différentes et, de plus, occupant des zones différentes présentent des caractéristiques différentes qui ne se manifestent, toutefois, pas au niveau de toutes les variables. La caractérisation quantitative donnera des informations sur tous les rôniers. Ainsi, dans la présente étude, s’agissait-il de caractériser la variabilité morphologique des rôniers du Centre-Est, Centre-Ouest et Centre-Sud de la Côte d’Ivoire.
2. MATERIELS ET METHODES 2. MATERIELS ET METHODES 2.1 Généralités sur les régions d’étudeL’étude a été conduite dans les régions de l’Agnéby-Tiassa, du Bélier au Centre-Sud, du N’zi au Centre-Est, du Haut-Sassandra et de la Marahoué au Centre-Ouest (Figure 1). L’aire de l’étude est comprise entre 7° 10' 0" et 6° 00' 0.00" de latitude Nord et 6°34'59.99" et 4° 10' 0" de longitude Ouest. Le climat, de type subéquatorial dans l’Agnéby-Tiassa, le Bélier et le N’zi, équatorial de transition atténué dans la Marahoué et humide dans le Haut-Sassandra, comprend deux saisons sèches alternées à deux saisons de pluies [35]. La pluviométrie moyenne annuelle a varié de 1000 à 1200 mm dans le Bélier, le N’zi, de 1200 à 1600 mm dans le Haut-Sassandra et de 1800 à 2000 mm dans la Marahoué et l’Agnéby-Tiassa. La température moyenne annuelle a été de 25 à 30 °C [36, 37, 38]. Les sols sont majoritairement ferralitiques sous forêts [38]. Ils sont à dominance argilo-sableux dans la Marahoué [39], modérément argileux dans l’Agnéby-Tiassa [40], basiques et cuirasses en zone de savane dans le Bélier [39], argileux, limoneux, sableux et ferrugineux [36] dans le N’zi. Dans le N’zi et le Bélier, on rencontre au quart des lambeaux de forêt mésophile humide semi-décidue, une zone pré-forestière ou de forêts galeries aux trois-quarts de larges mailles de savanes arbustives et herbeuses à rôniers [36, 39, 41]. La savane arborée continue au Nord de l’Agnéby-Tiassa. La forêt dense humide semi-décidue est rencontrée au Sud de l’Agnéby-Tiassa, au Sud et à l’Ouest de la Marahoué et dans le Haut-Sassandra [42-38, 39]. 2.2 Matériel végétal:Le matériel végétal considéré était constitué de rôniers adultes naturellement présents en milieux cultivés et non cultivés. Ces rôniers ont été choisis certains au hasard et d’autres pour leurs caractéristiques particulières. Ils appartiennent à trois pools qui sont Borassus aethiopum dans les régions du N’zi au Centre-Est, du Bélier et de l’Agnéby-Tiassa au Centre-Sud, Borassus akeassii dans les régions de la Marahoué et du Haut-Sassandra au Centre-Ouest et les rôniers présents en zone de transition entre les deux zones abritant chacune de ces deux espèces [34].2.3 Prospection et collecte de donnéesDes prospections ont été réalisées dans le continuum géographique allant du département de Daloa à celui de Dimbokro en passant par ceux de Bouaflé, Sinfra, Yamoussoukro, Taabo et Toumodi (Figure 1). Les peuplements relativement importants de rôniers ont été considérés dans les 13 localités ou sites suivants : Tiéméléanokro, Diérikouassikro, Krokokro (Dimbokro, région du N’zi), Bofrebo, Comékro, Yobouékro, Moronou (Toumodi) et Zambakro (Yamoussoukro) (région du Bélier), Kouamékro (Taabo, région de l’Agnéby-Tiassa), Glakro, Kaita (Sinfra) et Bouaflé (région de la Marahoué) et Gonaté (Daloa, région, du Haut-Sassandra). Figure 1 : La figure présente les régions d’étude localisées sur une carte de la Côte d’Ivoire.Sur chaque site et en fonction de la densité, l’étendue et la variabilité relatives du peuplement, cinq à 10 rôniers ont été choisis distants de plusieurs dizaines de mètres, au hasard ou selon qu’ils ont un trait de différenciation. Aussi, un rônier isolé pouvait être considéré lorsqu’il présente des particularités. Sur chaque rônier choisi, des mesures et dénombrements ont été effectués, puis en cas de disponibilité, des fruits mûrs ont été collectés. Les mesures et dénombrements ont porté sur 15 paramètres agro-morphologiques de la plante et du fruit. Ces paramètres sont la circonférence du stipe (CirS) à 1,50 m au-dessus du sol, la hauteur de la plante (HauP), la longueur (LonPé), la largeur (LarPé) et l’épaisseur (EpaiPé) du pétiole, la longueur (LonFo) et la largeur (LarFo) des folioles, le nombre de folioles par feuille (NFo), le nombre de grappes par plante (NGrap), le nombre de fruits par grappe (NFr), la masse du fruit (MasFr), le diamètre polaire (DiaPo), le diamètre équatorial (DiaEq) et la circonférence équatoriale (CirEqFr) du fruit et le nombre de graines par fruit (NGrai). Concernant les pétioles, folioles, grappes et fruits, les mesures ont été réalisées sur au moins cinq unités par arbre. 2.4 Analyse statistique des données:Les statistiques descriptives (minimum, maximum, moyenne, écart-type, coefficient de variation) des valeurs de chaque paramètre ont été calculées pour les rôniers Borassus aethopum, Borassus akeassii et ceux de la zone de transition. Les données ont été soumises à une analyse de variance (ANOVA) pour tester à 5 % et 1 % l’effet pool de rôniers. Dans le cas où l’analyse est significative, un regroupement homogène des pools via leurs valeurs moyennes a été réalisé par le test de la plus petite différence significative (LSD de Fisher) à 5 % et 1 %. Ces calculs et analyses ont été réalisés avec le logiciel Statistica version 7.1.
3. RÉSULTATS 3. RÉSULTATS
3.1 Description statistique des carctéristiques:
Les caractéristiques descriptives (minimum, moyenne, maximum, écart-type, coefficient de variation) des valeurs des paramètres des trois pools de rôniers sont présentées, respectivement, dans les tableaux 1, 2 et 3. L’examen de ces tableaux révèle que Borassus aethiopum a présenté la valeur maximale la plus élevée (53 mm contre 32 et 35) de l’épaisseur du pétiole (EpaiPé) (Tableaux 1, 2 et 3). A l’opposé, Borassus akeassii a présenté la valeur maximale la plus élevée pour la circonférence du stipe (CirS), la longueur du pétiole (LonPé), la largeur du pétiole (LarPé), le nombre de fruits par grappe (NFr) (Tableaux 1, 2 et 3). De même, les rôniers de la zone de transition ont présenté la valeur maximale la plus élevée pour la hauteur de la plante (HauP), la longueur de la foliole (LonFo), la circonférence équatoriale du fruit (CirEqFr), le diamètre polaire du fruit (DiaPo), le diamètre équatorial du fruit (DiaEq), la masse du fruit (MasFr) (Tableaux 1, 2 et 3).
Tableau 1: Le tableau présente les statistiques descriptives des valeurs des paramètres considérés chez Borassus aethiopum.
VariableMoyenneMinimumMaximumEcart-typeCV (%)
CirS (cm)118,1338216818,517315,67
HauP (m)15,44711181,768311,45
LonPé (cm)23412230034,413514,71
LarPé (cm)6,2985,17,80,712011,31
EpaiPé (mm)22,66717535,568517,05
NFo81,96652978,838310,78
LonFo (cm)147,4657924633,583122,77
LarFo (cm)7,8935,210,31,266916,05
NGrap7,0771122,741138,73
NFr13,5522233,787127,94
CirEqFr (cm)41,94331504,764711,36
DiaPo (cm)15,49411181,566410,10
DiaEq (cm)12,8319,8192,164116,87
MasFr (g)1196,975501800314,726926,29
NGrai2,750130,550120
CV : coefficient de variation; CirS : circonférence du stipe; HauP : hauteur de la plante; LonPé : longueur du pétiole; LarPé : largeur du pétiole; EpaiPé : épaisseur du pétiole; NFo : nombre de folioles par feuille; LonFo : longueur de la foliole; LarFo : largeur de la foliole; NGrap : nombre de grappes par plante; NFr : nombre de fruits par grappe; DiaPo : diamètre polaire du fruit; DiaEq : diamètre équatorial du fruit; CirEqFr : circonférence équatoriale du fruit; MasFr : masse du fruit; NGrai : nombre de graines par fruit.
Tableau 2: Le tableau présente les statistiques descriptives des valeurs des paramètres considérés chez Borassus akeassii.
VariableMoyenneMinimumMaximumEcart-typeCV (%)
CirS (cm)135,61186,0000243,00035,854526,45
HauP (m)16,94411,500022,0003,217118,99
LonPé (cm)311,947157,0000382,00049,250515,79
LarPé (cm)8,1743,700010,1001,365016,7
EpaiPé (mm)24,89516,000032,0004,641518,64
NFo88,56970,000098,0006,60447,46
LonFo (cm)193,150101,0000251,00039,858020,65
LarFo (cm)9,1116,200011,1001,309214,37
NGrap6,8332,000011,0002,949143,16
NFr19,2005,000030,0005,692129,65
CirEqFr (cm)40,94732,000045,0003,67048,96
DiaPo (cm)17,17514,500019,5001,67239,74
DiaEq (cm)14,15011,000017,0001,451910,26
MasFr (g)1175,000600,00001700,000325,859227,73
NGrai2,625230,517519,71
CV : coefficient de variation; CirS : circonférence du stipe; HauP : hauteur de la plante; LonPé : longueur du pétiole; LarPé : largeur du pétiole; EpaiPé : épaisseur du pétiole; NFo : nombre de folioles par feuille; LonFo : longueur de la foliole; LarFo : largeur de la foliole; NGrap : nombre de grappes par plante; NFr : nombre de fruits par grappe; DiaPo : diamètre polaire du fruit; DiaEq : diamètre équatorial du fruit; CirEqFr : circonférence équatoriale du fruit; MasFr : masse du fruit; NGrai : nombre de graines par fruit.
Tableau 3 : Le tableau présente les statistiques descriptives des valeurs des paramètres considérés chez les rôniers de la zone de transition entre zone à Borassus aethiopum et zone à Borassus akeassii.
VariableMoyenneMinimumMaximumEcart-typeCV (%)
CirS (cm)123,4179614314,619211,85
HauP (m)18,5001425,53,649419,73
LonPé (cm)260,41722131528,896211,1
LarPé (cm)7,2176,19,30,954313,22
EpaiPé (mm)24,66720353,869115,69
NFo91,28683984,49564,92
LonFo (cm)181,16714930141,120322,70
LarFo (cm)9,3006,511,11,274913,71
NGrap8,1004123,142938,80
NFr15,0486224,236528,15
CirEqFr (cm)45,33933596,970515,37
DiaPo (cm)18,41714242,527813,73
DiaEq (cm)16,13313212,525615,65
MasFr (g)1631,5797003300660,010640,45
NGrai2,556230,527020,62
CV : coefficient de variation; CirS : circonférence du stipe, HauP : hauteur de la plante, LonPé : longueur du pétiole, LarPé : largeur du pétiole, EpaiPé : épaisseur du pétiole, NFo : nombre de folioles par feuille, LonFo : longueur de la foliole, LarFo : largeur de la foliole, NGrap : nombre de grappes par plante, NFr : nombre de fruits par grappe, DiaPo : diamètre polaire du fruit, DiaEq : diamètre équatorial du fruit, CirEqFr : circonférence équatoriale du fruit, MasFr : masse du fruit, NGrai : nombre de graines par fruit.
Par ailleurs, pour les trois pools de rôniers et pour tous les paramètres, le coefficient de variation (CV) a varié de 4,92 pour le NFo chez les rôniers de la zone de transition à 43,16 % pour le nombre de grappes par plante (NGrap) chez B. akeassii (Tableaux 1, 2 et 3). D’un côté, le nombre de grappes par plante, le nombre de fruits par grappe (NFr) et la masse du fruit (MasFr) sont très hétérogènes dans chacun des trois pools de rôniers (26,29 % ≤ CV ≤ 43,16 %) (Tableaux 1, 2 et 3). D’un autre côté, la circonférence du stipe, la hauteur de la plante, la longueur du pétiole, la largeur du pétiole, l’épaisseur du pétiole, la longueur de la foliole, la largeur de la foliole, la circonférence équatoriale du fruit, le diamètre équatorial du fruit, le nombre de graines par fruit sont assez hétérogènes (15,37 % ≤ CV < 26 %) soit dans un, soit dans deux des trois, soit encore dans les trois pools (Tableaux 1, 2 et 3).
3.2 Influence du pool de rôniers sur l’expression des caractères:
L’effet pool de rôniers sur les valeurs des paramètres révélé par analyse de variance (ANOVA) est présenté dans le tableau 4. Aucune différence significative (p > 5 %) n’a été révélée aux niveaux du nombre de grappes par plante (NGrap) et du nombre de graines par fruit (NGrai). Par contre, des différences hautement significatives (p < 1 %) existent aux niveaux des 13 autres paramètres. Ainsi, le test de la plus petite différence significative (LSD de Fisher) a rangé, à 1 %, les trois pools de rôniers en deux groupes aux niveaux de la circonférence du stipe (CirS), de l’épaisseur du pétiole (EpaiPé), du nombre de folioles par feuille (NFo), de la largeur de la foliole (LarFo), de la masse du fruit (MasFr), du nombre de graines par fruit (NGrai) et en trois groupes aux niveaux de la hauteur de la plante (HauP), de la longueur du pétiole (LonPé), de la largeur du pétiole (LarPé), de la longueur de la foliole (LonFo), du nombre de fruits par grappe (NFr), de la circonférence équatoriale du fruit (CirEqFr), du diamètre polaire du fruit (DiaPo), du diamètre équatorial du fruit (DiaEq). Les caractéristiques de ces groupes sont que B. aethiopum n’a présenté aucune valeur moyenne la plus élevée pour aucun des 15 paramètres considérés. Alors que pour cinq paramètres à savoir la circonférence du stipe (CirS), la longueur du pétiole (LonPé), la largeur du pétiole (LarPé), la longueur de la foliole (LonFo), le nombre de fruits par grappe (NFr), B. akeassii a présenté la valeur moyenne la plus élevée, respectivement, 135,611 cm, 311,947 cm, 8,174 cm, 193,15 cm, 19,2. De même, pour cinq autres paramètres qui sont la hauteur de la plante (HauP), la circonférence équatoriale du fruit (CirEqFr), le diamètre polaire du fruit (DiaPo), le diamètre équatorial du fruit (DiaEq), la masse du fruit (MasFr), les rôniers de la zone de transition ont présenté la valeur moyenne la plus élevée, respectivement, 18,5 m, 45,339 cm, 18,417 cm, 16,133 cm, 1631,579 g. Aussi, d’une part, pour EpaiPé, NFo, LarFo, B. akeassii et les rôniers de la zone de transition ont été rangés dans le même groupe avec la valeur moyenne la plus élevée, respectivement, environs 25 mm, 90, 10 cm. D’autre part, B.akeassii et B. aethiopum ont présenté quasiment la même masse moyenne de fruit (environ 1200 g).
Tableau 4 : Le tableau montre l’effet du pool de rôniers sur les valeurs des paramètres considérés
VariablePool de rôniersP
Borassus aethiopumBorassus akeassiiRôniers de la zone de transition
CirS (cm)118,133b*135,611a123,417b0,000000
HauP (m)15,447c16,944b18,500a0,000000
LonPé (cm)234c311,947a260,417b0,00
LarPé (cm)6,298c8,174a7,217b0,00
EpaiPé (mm)22,667b24,895a24,667a0,000008
NFo81,966b88,569a91,286a0,000000
LonFo (cm)147,465c193,150a181,167b0,00
LarFo (cm)7,893b9,111a9,300a0,00
NGrap7,077a6,833a8,100a0,479786
NFr13,552c19,200a15,048b0,00
CirEqFr (cm)41,943b40,947c45,339a0,000000
DiaPo (cm)15,494c17,175b18,417a0,00
DiaEq (cm)12,831c14,150b16,133a0,00
MasFr (g)1196,97b1175,000b1631,579a0,000000
NGrai2,750a2,625a2,556a0,640281
CirS : circonférence du stipe, HauP : hauteur de la plante, LonPé : longueur du pétiole, LarPé : largeur du pétiole, EpaiPé : épaisseur du pétiole ; NFo : nombre de folioles par feuille ; LonFo : longueur de la foliole ; LarFo : largeur de la foliole ; NGrap : nombre de grappes par plante ; NFr : nombre de fruits par grappe, DiaPo : diamètre polaire du fruit ; DiaEq : diamètre équatorial du fruit ; CirEqFr : circonférence équatoriale du fruit ; MasFr : masse du fruit ; NGrai : nombre de graines par fruit. * : Pour une variable donnée, les valeurs moyennes affectées de la même lettre (a, b ou c) ne diffèrent pas significativement, inversement elles sont significativement différentes.
4. DISCUSSION
La connaissance des caractéristiques morphologiques du rônier est l’une des informations de première importance pour la planification de son exploitation et de sa gestion durable. Alors, les rôniers Borassus aethiopum des régions du N’zi au Centre-Est, du Bélier et de l’Agnéby-Tiassa au Centre-Sud, Borassus akeassii des régions de la Marahoué et du Haut-Sassandra au Centre-Ouest et des rôniers d’une zone de transition entre ces deux pools ont été étudiés pour la diversité de leurs caractéristiques morphologiques.
Il est ressorti des analyses des données collectées que, d’une part, pour 13 et 11 des 15 paramètres considérés, respectivement, la valeur moyenne et la valeur maximale varient d’un pool de rôniers à un autre et, d’autre part, les valeurs sont assez hétérogènes (15 % ≤ CV < 26 %) pour la hauteur de la plante, la longueur du pétiole, la largeur du pétiole, l’épaisseur du pétiole, la longueur de la foliole, la largeur de la foliole, la circonférence équatoriale du fruit, le diamètre équatorial du fruit, le nombre de graines par fruit et fortement hétérogènes (CV ≥ 26 %) pour la circonférence du stipe, le nombre de grappes par plante, le nombre de fruits par grappe et la masse du fruit. Cette forte hétérogénéité est renforcée par les différences hautement significatives (p < 1 %) mises en évidence au sein des données des trois pools de rôniers. Ainsi, Borassus akeassii présente la valeur moyenne la plus élevée de la circonférence du stipe (CirS), de la longueur du pétiole (LonPé), de la largeur du pétiole (LarPé), de la longueur de la foliole (LonFo), du nombre de fruits par grappe (NFr). Il en est de même pour la valeur maximale de la circonférence du stipe, de la longueur du pétiole, de la largeur du pétiole, du nombre de fruits par grappe. De même, les rôniers du pool zone de transition entre B. aethiopum et B. akeassii présentent la valeur moyenne la plus élevée de la hauteur de la plante (HauP), de la circonférence équatoriale du fruit (CirEqFr), du diamètre polaire du fruit (DiaPo), du diamètre équarorial du fruit (DiaEq), de la masse du fruit (MasFr) et la valeur maximale la plus élevée de la hauteur de la plante, de la longueur de la foliole, de la circonférence équatoriale du fruit, du diamètre polaire du fruit (DiaPo), du diamètre équatorial du fruit (DiaEq), de la masse du fruit. Des résultats similaires ont été obtenus par plusieurs auteurs. En effet, concernant la hauteur de la plante, des valeurs maximales de 15 et 20 m ont été indiquées chez Borassus akeassii, respectivement [8-43] et de 15 à 30 m chez Borassus aethiopum [44-20-45-6-46, 47]. Par ailleurs, au Bénin, une autre étude [48] a montré une hauteur moyenne de 13,42 m alors que Ahissou et al., (2017) [6] ont remarqué la prédominance des individus de hauteurs comprises entre 10 et 15 m. Aussi, Ouédraogo et al., (2002) [21] ont trouvé des hauteurs comprises entre 5 et 19 m chez B. akeassii et entre 5 et 24 m chez B. aethiopum. S’agissant de la circonférence ou du diamètre du stipe (CirS), chez Borassus akeassii, des diamètres de 30 à 50 cm ont été rapportés [8, 43] et des circonférences de 50 à 145 cm [21]. Chez Borassus aethiopum, le diamètre du stipe a varié de 30 à 40 cm [44-20-45], voire jusqu’à 60 cm au Bénin et Togo [46]. Encore au Bénin, Bagbonon et al., (2016) [48] a trouvé un diamètre moyen de 36,58 cm. En 2002, Ouédraogo et al., [21] ont rapporté des circonférences comprises entre 75 et 150 cm. Selon [20], en général, B aethiopum a un stipe plus robuste que celui de B akeassii. Cette observation ne se confirme pas dans certains cas. En effet, [21] n’ont pas trouvé de différences significatives pour la hauteur entre individus des deux espèces. Aussi dans la présente investigation, les individus de B. aethiopum n’ont présenté ni la valeur moyenne la plus élevée, ni la valeur maximale la plus élevée aussi bien pour la hauteur du stipe que pour la circonférence du stipe. Pour ce qui est du pétiole, il est, en moyenne, plus court chez B. aethiopum, avec, en plus, la valeur minimale la plus petite. Il est, toutefois, du même ordre de longueur que celui de la même espèce rencontré dans d’autres études [44-20-47]. Par contre, les pétioles rencontrés chez B. akeassii et les rôniers de la zone de transition sont plus longs en minimum (157 à 221 cm) et maximum (315 à 382 cm) que ceux rencontrés aussi bien chez B. akeassii par Aké-Assi et al., (1996) [20] (150 à 250 cm) et (90 à 160 cm) par Bayton (2006) [8] que chez B. aethiopum [44] (150 à 250 cm), [20] (150 à 300 cm) et (130 à 220 cm) en Afrique du sud par Siebert et al., (2019) [47].
Au niveau du nombre de folioles par feuille (NFo), B. akeassii et les rôniers de la zone de transition en portent plus en minimum et moyenne que B. aethiopum. Les rôniers des trois pools émettent plus de folioles au minimum (52 à 83) et maximum (98) que, d’une part, B. akeassii avec 45 à 82 folioles notées par par Bayton (2006) [8] et, d’autre part, B. aethiopum avec 70 à 80 folioles notées par Giffard (1967) [44], en dehors de la minimale 52. Pour ce qui concerne les dimensions de la foliole, les folioles de B. aethiopum sont en minimum, moyenne et maximum les moins longues des trois pools. Les folioles des trois pools de rôniers sont en minimum (79 à 149 cm) et maximum (246 à 301 cm) plus longues que celles (58 et 147 cm) de B. akeassii observées par Bayton (2006) [8]. Aussi, chez B. aethiopum, les folioles sont plus longues en valeurs maximales que celles traitées, 150 cm, par Giffard (1967) [44] et 86 à 120 cm dans la province du Limpopo en Afrique du sud par Siebert et al., (2019) [47]. Pour la largeur de la foliole, les folioles de B. akeassii et des rôniers de la zone de transition sont plus larges, d’une part, en moyenne que celles de B. aethiopum et, d’autre part, en minimales et maximales (6,2 à 11,1 cm) que celles (2,8 à 7,3 cm) de B. akeassii rapportées par Bayton (2006) [8] et celles (4,7 à 11 cm) de B. aethiopum rapportées par Siebert et al., (2019) [47].
Concernant le nombre de grappes par plante (NGrap), les individus des trois pools de rôniers ne présentent pas de différences significatives. Ils produisent presqu’autant de grappes que ceux (6 à 12) rapportés par Agbo and Simard (1992) [24] chez B. aethiopum. Quant au nombre de fruits par grappe (NFr), les individus de B. aethiopum en produisent moins que ceux de B. akeassii et de la zone de transition. Aussi, les individus des trois pools de rôniers produisent moins de fruits par grappes (1 à 30) que ceux de B. aethiopum tels que rapportés, 40 à 50, 30 à 70, respectivement [44-4-25]. Néanmoins, seuls les individus de B. akeassii produisent en moyenne autant (20 fruits) que les individus de B. aethiopum en Afrique du sud [47].
S’agissant des dimensions du fruit, B. aethiopum présente les valeurs moyenne, minimum et maximum les plus faibles des trois pools. Chez B. akeassi et les rôniers de la zone de transition, le fruit est plus long que large. Une telle observation a été faite chez B. aethiopum [20-46] et chez B. akeassii [20, 21, 8-45]. En termes de valeurs, le diamètre polaire ou hauteur ou encore grand diamètre des fruits des rôniers de la zone de transition est plus grand que ceux rapportés pour B. akeassii, 8 à 15 cm [20, 21-8] et Borassus aethiopum, 6 cm [44], 8 à 15 cm [20, 21], voire jusqu’à 18 cm [45-47] et 20 cm au Bénin et Togo [46]. Aussi, le grand diamètre des fruits de B. akeassii est plus grand que ceux indiqués par ces auteurs chez la même espèce. Quant au diamètre équatorial ou largeur ou encore petit diamètre du fruit, il est plus grand en valeurs minimales (9,8 à 13 cm) et maximales (17 à 21 cm) pour les trois pools de rôniers que celles rapportées par les auteurs : 8 à 12 cm chez B. akeassii [20, 21-8-45] et chez B. aethiopum, 5 cm [44], de 6 à 12 cm [20-45-49-47], voire jusqu’à 14,32 cm au Burkina Faso et au Cameroun [21-50] et 15 cm au Bénin et Togo [46].
Concernant la masse, le fruit de B. aethiopum pèse, en moyenne, presqu’autant (1200 g) que celui de B. akeassii. Ces deux fruits présentent quasiment les mêmes données minimales et maximales de masse. Par ailleurs, ils pèsent un peu moins que ceux de B. aethiopum trouvés par Ezoua et al., (1999) [25], 1500 à 2500 g, [50] 1300 g et [49] 1420 g. En revanche, les fruits des rôniers de la zone de transition sont plus lourds que ceux évoqués par ces auteurs. Par ailleurs, dans la présente étude, une à trois graines ont été trouvées dans les fruits de B. aethiopum contre deux et trois dans ceux de B. akeassii et dans les fruits des rôniers de la zone de transition. Bayton et al. (2006) et Anonyme (2013) ont indiqué, respectivement, une à trois et trois graines chez B. akeassii [8-43], tandis que chez B. aethiopum, d’une part, d’autres études antérieures [20-44] ont noté trois graines par contre Gschladt (1964) [3] a trouvé une à trois.
Par ailleurs, dans la présente étude, les rôniers de la zone de transition présentent des caractéristiques, d’une part, aux valeurs les plus élevées, notamment pour la hauteur de la plante, la circonférence équatoriale du fruit, le diamètre polaire ou grand diamètre du fruit, le diamètre équatorial ou petit diamètre du fruit, la masse du fruit et, d’autre part, du même ordre de grandeur qu’avec soit celles de B. aethiopum, soit celles de B. akeassii, soit encore celles des deux espèces. En outre, récemment Akaza et al., (2022) [34] ont découvert que ces rôniers présentent la quasi-totalité des modalités trouvées chez les deux espèces pour certains caractères telles que la coloration du pétiole, la coloration du fruit mûr, la coloration de la pulpe de fruit mûr et la forme du fruit. Ces informations amènent à émettre l’hypothèse que ces rôniers sont issus de fécondation entre Borassus aethiopum et Borassus akeassii. Des investigations par différents méthodes et outils permettront d’étudier cette éventualité et d’en envisager les opportunités d’exploitation et de gestion durable de cette plante.
5. CONCLUSION
Trois pools de rôniers, Borassus aethiopum au Centre-Est et Centre-Sud, Borassus akeassii au Centre-Ouest et les rôniers présents en zone de transition entre deux zones abritant chacune une de ces deux espèces, ont été étudiés pour leurs caractéristiques morphologiques. De cette étude, il ressort que ces rôniers présentent, d’une part, pour 13 des 15 paramètres considérés, d’importantes variabilités et, d’autre part, d’assez fortes hétérogénéités (15 % ≤ CV ≤ 43,16 %) pour la hauteur de la plante, la longueur du pétiole, la largeur du pétiole, l’épaisseur du pétiole, la longueur de la foliole, la largeur de la foliole, la circonférence équatoriale du fruit, le diamètre équatorial du fruit, le nombre de graines par fruit, la circonférence du stipe, le nombre de grappes par plante, le nombre de fruits par grappe et la masse du fruit et des différences hautement significatives (p < 1 %). Ainsi, Borassus akeassii présente la valeur moyenne la plus élevée de la circonférence du stipe, de la longueur du pétiole, de la largeur du pétiole, de la longueur de la foliole, du nombre de fruits par grappe. Il en est de même pour la valeur maximale de la circonférence du stipe, de la longueur du pétiole, de la largeur du pétiole, du nombre de fruits par grappe. De même, les rôniers de la zone de transition entre B. aethiopum et B. akeassii présentent la valeur moyenne la plus élevée de la hauteur de la plante, de la circonférence équatoriale du fruit, du diamètre polaire du fruit, du diamètre équatorial du fruit, de la masse du fruit et la valeur maximale la plus élevée de la hauteur de la plante, de la longueur de la foliole, de la circonférence équatoriale du fruit, du diamètre polaire du fruit, du diamètre équatorial du fruit et de la masse du fruit. Ces dernières observations suscitent des investigations pour la vérification d’une éventuelle fécondation entre Borassus aethiopum et Borassus akeassii qui aurait engendré les rôniers de la zone de transition. Ces informations serviront à l’exploitation et la gestion durables du rônier.
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